ton exemple est d’autant plus mauvais, Lecolomobile, qu’on voit bien, que ce soit dans les laboratoires privés comme dans les labos publics, financés non pas par des subventions, mais, en priorité, par des fonds privés (associatifs, certe, mais surtout venant de l’industrie pharmaceutique). Le cas des recherches financées par le milieu associatif, souvent de façon nettement insuffisante, est, étrangement, celui qui soutien une recherche d’ou le profit est faible, voire absent…
C’est d’autant plus vérifiable que la tritérapie, pourtant découverte dans des labos publics, est, aujourd’hui, totalement sous brevets privés (d’ou les problèmes des pays pauvres, et les luttes des gouvernements sud africain et brésilien contre les grandes entreprises qui refusaient de « perdre un marché » en laissant ces pays, ou le financement de la tritérapie était trop faible pour sauver des vies, mourir. Il aura fallut, non seulement dans ces pays, mais surtout en occident, que des luttes hyper médiatisées soient menées pour que les labos, et pour un temps seulement, accèptent de baisser leurs profits…)
La recherche, de manière générale, n’est menée qu’à but financier pour une seule et bonne raison, parce qu’elle coute cher, et que les états s’étant totalement désolidarisés de la recherche, seuls les capitaux privés, même dans le domaine de la science, peuvent encore prendre en charge cette recherche ! Et, ne rêvons pas, cela ne se fait JAMAIS dans un but phylantropique !
Quand aux médecins, infirmières, et autres pharmaciens, ils sont tenus, de par des lois mises en place sous la pression des lobbys pharmaceutiques, par les lobbys des assurances (n’oublions pas que le premier assureur de France est un ami de notre président et que le premier fournisseur de complémentaires est le propre frère du même président), à rester dans des soins encadrés de façon hyper stricts, tout comme ils n’ont pas le choix, ni encore même le droit, de dévier d’un pouce des mesures imposées (il est TRES facile de perdre un agrément…)
Donc, l’exemple est surement un des plus mauvais ! Dernier point démontrant l’erreur de cet exemple, c’est les hôpitaux publics dans lesquels la tarification à l’acte, mise en place par le gouvernement précédent, oblige à la RENTABILITE tout en favorisant fortement le secteur privé !